22 nov 2009 Avez vous peur d’apprendre ?

Cette semaine, pas de comparaison avec ce que vous connaissez (comme les deux dernières semaines).

Environ 6 mois avant que j’écrive ces lignes, j’ai écris un essai autobiographique dans le cadre d’un cours de Français…

Jusqu’à il y a de cela trop peu de temps à mon goût, j’ai toujours évité ce que je pouvais éviter qui me semblait trop difficile ou trop long. Je pouvais esquiver des questions fondamentalement importantes, voire essentielles, en disant simplement à mon interlocuteur, ou à moi-même, que je n’étais pas capable, ou que c’était trop compliqué.

C’est alors que, au stade où je ne faisais même plus l’effort de penser à une réponse ou à la faisabilité d’un acte selon mes capacités physiques ou psychologiques, j’ai rencontré un ange, ou plutôt, un ange m’a rencontré, puisque jamais à cette époque je n’aurais pu me croire capable d’aller parler à cette beauté naturelle.

J’ai passé un cours entier avec elle, mais dès les premières semaines, j’ai remarqué qu’elle regrettait de m’avoir parlé en premier lieu, sans trop savoir pourquoi.

Finalement, quelques jours plus tard, elle me fit savoir pourquoi: elle n’appréciait pas mes multiples « je ne suis pas capable ».

C’était une phrase tout simple, qu’elle avait peut-être dite des centaines de fois à d’autres personnes, mais elle m’a profondément marquée, parce qu’elle provenait de la bouche de mon ange, mais surtout parce qu’avant qu’elle ne me le dise, je n’avais pas remarqué ce qu’elle avançait.

J’ai d’abord cru qu’elle disait cela parce que j’avais dit que je n’étais pas capable de faire des actions particulièrement difficiles à quelques reprises cette journée en particulier, mais en y repensant – parce que j’y ai repensé très souvent – je me suis rendu compte que je le disais systématiquement, et ce, sans même y porter attention, et que cela affectait ma vie au plus haut point.

À la suite de cette phrase toute simple, je remarquais chaque moment où j’étais sur le point de dire ma phrase nouvellement taboue, et je la remplaçait immédiatement par une autre phrase plus positive, ce qui m’a permis, entre autres, d’apprendre Für Elise, une musique classique dont je ne croyais jamais même comprendre la partition, en moins de temps que je ne l’aurais cru possible, même par un virtuose expérimenté, sans réelles difficultés.

Cette partie est extrêmement importante dans ce blog autant que dans la vie. Votre vie autant que la mienne.

Pourquoi ?

Parce que ce texte parle des deux femmes qui m’ont encouragées à commencer à vous donner mes conseils sur Internet.

Une de ces femmes l’a probablement fait sans le vouloir, en augmentant ma confiance et mon estime de moi-même : mon ange.

L’autre femme l’a fait en me demandant d’écrire cet essai, il s’agit de mon professeur de Français, qui m’a laissé une note à côté du 5/5 à la fin de mon essai :

Excellent texte !

Peut-être le fais-tu déjà; mais tu devrais écrire dans tes temps libres !

Pourquoi je vous dis tout ça ?

Premièrement, parce qu’il faut se faire confiance pour bien apprendre, mais c’est loin d’être la seule raison.

Avoir confiance en vous est la clé de la réussite. La réussite de votre vie, de vos apprentissages, de vos rêves.

Et peu importe votre niveau de confiance, vous pouvez toujours avoir de plus en plus confiance, j’en suis la preuve vivante, et je ne suis pas le seul.

J’étais extrêmement timide. Mon ex-meilleur ami a dit un jour que j’étais la personne la plus gênée que je connaisse. Et j’osais à peine faire ce que j’aimais faire.

Aujourd’hui, je peux vous parler de moi librement, chose que je n’aurais jamais réussie auparavant.

Si vous vous considérez trop timide, pas assez confiant, ne perdez jamais espoir, vous allez vous améliorer.

Je dirais même plus encore : si vous savez que vous n’avez pas confiance en vous, vous avez déjà franchi l’étape la plus importante.

Vous auriez pu ne pas le savoir, comme moi … Il m’a fallu un ange pour m’en rendre compte.

P.S. Pour vous aider, le club positif vous montre que Vous valez 100 fois plus que vous ne le pensez.

Malgré le graphisme qui laisse à désirer, ce qu’il s’y dit est tout simplement extraordinaire, c’est d’ailleurs grâce à ce site (et les deux femmes dont j’ai parlé plus haut) que je vous écris en ce moment.

Partagez cet article :
  • TwitThis
  • Facebook
  • Google
  • E-mail this story to a friend!
Vous pouvez suivre les commentaires sur cet article grâce à son flux RSS 2.0. Vous pouvez réagir, ou faire un trackback.
Laisser une réponse